Chers collègues,
Ce communiqué s'adresse particulièrement aux SPP dont les régimes de temps de travail sont les suivants:
- 90G de 24H, cycle 24H/48H,
- 130G de 12H diurnes des + de 50 ans,
- régime mixte de 30G de 24H + heures SHR des hommes du rang et des sous-officiers.
Vous êtes en train de vous prononcer pour choisir votre régime de temps de travail via un formulaire coupon-réponse.
Ce choix n'est pas à prendre à la légère. Notre avenir professionnel, notre vie familiale et la qualité de notre service public en dépendent.
Nous vous appelons à voter massivement "Défavorable" si vous ne voulez pas:
- Voir les POJ et les effectifs engins diminués,
- Défavoriser les recrutements,
- Voir disparaître le régime social des + de 50 ans,
- Sacrifier la refonte de la filière,
- Perdre la maîtrise de vos congés et vous retrouver avec des périodes imposées,
- Voir fleurir dans nos casernes de nouveaux permanents,
- Augmenter de 40 aller-retour vos trajets domicile-travail,
- Perdre du temps de récupération (régime mixte),
- Voir baisser la qualité de notre service public,
- Faire votre montée en véhicule à 19H15 et vous retrouver en salle de cours à 21H,
- Vous demander qui se trouve avec vous dans l'engin.
Pour exemple, lorsque le SDIS 33 est passé en 12H, il a recruté 450 SPP sur 5 ans.
Ce n'est donc pas avec 50 créations de poste sur 5 ans que l'on va faire passer le SDIS 34 en 12H.
Notre destin est entre nos mains.
Ne faisons pas le choix de la déraison au risque d'aller droit dans le mur.
Quitte à passer en 12H, autant que ce soit un bon 12H.
Votez "Défavorable", le SNSPP-PATS-FO 34 se chargera du reste.
Afin de désamorcer le conflit nous avons demandé un rendez-vous avec M Vézinhet et M le Préfet, on nous proposait un rendez-vous mais après le 3.
Nous soulignons qu’un Préfet qui reçoit les syndicats un dimanche matin c’est exceptionnel et on apprécie mais le principe de devoir annuler notre mouvement nous dérange. Nous sommes ravis d’obtenir ce rendez-vous mais il ne doit pas être soumis à condition. Par conséquent voici notre réponse : une rencontre oui mais on doit rester maître de nos décisions et nous devons être les seuls juges habilités pour annuler une date si toutefois les avancées le justifient.
Cette décision a débouché sur un entretien en préfecture hier après-midi, avec le directeur de la sécurité publique et le n°3 de la préfecture, pour préparer notre venue sur Pierresvives. L’échange fut constructif et courtois, et nous avons obtenu plusieurs choses : la possibilité de nous positionner devant l’entrée principale du bâtiment (sur le parvis), nous pourrons nous faire entendre et voir par tous les médias présents ce qui est très positif et surtout l’objectif recherché. Par contre ils ne tolèreront pas les jets de projectiles (œufs, pierres, tomates...), les provocations ou les heurts avec les CRS, et ils ne laisseront personne pénétrer à l’intérieur. L’entrée des invités se fera par une porte secondaire qui sera défendu coûte que coûte. Il nous est précisé que si la journée se passe bien et dans le respect nous aurons un rendez-vous avec M Vézinhet et M le Préfet le 5 où apparemment nous aurons des propositions majeures pour sortir de la crise.
Notre position : nous voulions une rencontre avec M Vézinhet et M le Préfet et c’est prévu. Nous avons orienté notre mouvement sur des actions pacifiques et respectueuses et c’est le cas (pour preuve notre direction se rabaisse de plus en plus par des attaques infructueuses pour nous discréditer)... Bref nos revendications sont légitimes et nos démarches commencent à porter leurs fruits et nous pouvons tous nous féliciter, donc continuons en ce sens !
Conduite à tenir : rendez-vous au CSP Jean Guizonnier (Paillade) le 3 février à 17h, nous partirons à pieds escortés par la police jusqu’à Pierresvives où nous prendrons place sur le parvis de l’entrée principale. Nous vous demandons de venir non casqués car si on met ce dernier les CRS devront faire de même et l’image perçue sera alors très négative pour nous. Pas de projectiles !!! Pas de tentative d’entrée dans le bâtiment ni de contact avec les CRS. Si vous faites des banderoles ne mettez pas de noms. Et surtout ne prenez aucune fusée pour notre sécurité car au SDIS nous avons évité par miracle de blesser des collègues.
Ce lundi tous les centres mettrons en application l’arrêté de service minimum en se déclarant gréviste, notre hiérarchie à force de déformer la vérité, devra justifier les lacunes opérationnelles à cette occasion. Nous ne manquerons pas de veiller à l’application stricte de cet arrêté et nous dénoncerons le principe de mettre en alerte les CS proches de CSP avec nos collègues SPV en gardes postées (notre direction préfère se lancer dans des gardes coûteuses plutôt que de faire un arrêté cohérent, une fois de plus ils sont pris à défaut).
VENEZ TRES TRES NOMBREUX POUR DEMONTRER QUE NOUS RESTONS MOBILISES ET QUE
NOUS NE LACHERONS PAS !!!!
Ce courrier fait suite à un article de presse pour rétablir les points suivants :
CONCERNANT NOS REVENDICATIONS SUR LE...
1- Temps de travail, la directive Européenne existe depuis 2003 (certains départements n'ont pas attendu 2014 pour l'appliquer) et la France a été mise en demeure au 1er janvier 2014.
Avons-nous choisi une période électorale pour notre mouvement ? • NON juste la mise en demeure de la France.
Allons-nous nous battre, LUTTER pour faire reconnaître ce que précise la directive : OUI « toute heure passée au service de son employeur sur son lieu de travail doit être comptabilisée comme heure de travail»
CONCERNANT LA ...
2- Réforme de la filière en place depuis le 1er mai 2012 :
Avons-nous choisi cette date ? • NON.
Avons-nous choisi de pouvoir rétrograder des collègues à des fonctions subalternes s'ils ne sont pas nommés ? NON.
• Avons-nous demandé une note d'interprétation des textes de la filière (note demandée par les directeurs), note où il est inscrit en son paragraphe 4 que les mesures transitoires sont faites pour amener les agents aux grades correspondant aux fonctions qu'ils occupent aujourd'hui ? NON.
• Allons-nous nous battre pour créer un échéancier pour les nommer et respecter cette note : OUI !
CONCERNANT
3- Le management :
SOMMES NOUS LES AUTEURS DE L AUDIT A 60 000 € ? NON
• Avons-nous rédigé l'audit ? NON, c'est le cabinet Lamotte et ce avec 80% des cadres.
• Toutes les préconisations de cet audit sont-elles appliquées ? NON, car notre président de CASDIS dit qu'il s'agit d’une fumisterie (pourtant il essaye d’en extraire des points qui l'arrangent).
CONCERNANT NOS... 4- Interrogations :
• Le cabinet Lamotte ainsi que les enquêtes de la DSC et l'ancien Préfet, M Baland seraient-ils tous faibles d'esprit aux yeux de nos dirigeants ? Une chose est sûre, lorsque nous parlons de management autocratique certains profitent du mouvement pour faire valoir leurs problèmes personnels (difficile de les blâmer, il est humain de chercher une solution a? son problème).
5- En ce qui concerne notre position :
• L'intersyndicale reste et restera indépendante AVEC POUR OBJECTIF LA PLUS GRANDE REPRESENTATION DES AGENTS. Nous ne nous sommes jamais détournés de nos revendications. Mais, face à ce DENI DE REALITE, violence politique de certains élus(une minorité fort heureusement), que nous connaissons, ce mépris profond en nous stigmatisant et essayant de nous faire passer pour des irresponsables, des voyous ou autre par notre direction, nous ne pouvons PLUS accepter ce déchaînement contre notre corporation. Ce qui explique une mobilisation sans précédent sur le département !
• Nous tenons toutefois à remercier beaucoup d'entre eux, qui sont des politiques engagés, à notre écoute
tout comme la population, et eux aussi ne comprennent pas cette fin de non-recevoir de la part de notre direction et de notre conseil d'administration.
• Nous allons laisser la population juger de la crédibilité de notre mouvement et ce par le biais d'une pétition de soutien à notre cause. Etant à son contact au quotidien nous ne doutons pas d'elle et cela se confirme au regard des signatures en très grand nombre récoltées sur deux jours.
L ’INTERSYNDICALE.
Communiqué du 20 janvier 2014
L’intersyndicale s’est réunie ce jour à Sète pour caler des plans d’actions et faire le point sur nos revendications. De nouvelles priorités sont apparues face aux attaques que nous subissons :
1- Management destructeur, irrespectueux et rabaissant du Colonel Risdorfer
2- Temps de travail
3- Réforme de la filière
Soyez assurés que notre engagement est total, tout comme vous, nous ne reculerons pas sous la menace de sanctions et encore moins pour du blanc d'Espagne.
La seule chose que l’on peut nous reprocher aujourd’hui, c’est de faire correctement notre métier, de continuer à porter secours coûte que coûte .... Mais jusqu'à quand ???
Nous vous informons que des actions seront menées du 22 janvier au 24 janvier inclus pour que les 3 équipes de tous les centres soient concernées. Nous vous communiquerons dans la journée du 21 la conduite à tenir.
Pour la journée du 28 janvier 2014, nous annulons notre rassemblement devant le SDIS.
IMPORTANT :
Nous préparons une action de grande ampleur, elle vous sera communiquée dans les délais afin d'avoir l'effet escompté.
Nous avons aussi deux axes d'actions où nous agirons par petits groupes, là aussi, nous organiserons ces actions en temps et en heures.
Chers collègues sachez que nous répondrons à nos autorités chaque fois qu'il sera nécessaire afin de ne pas les laisser nous salir de la sorte. Continuez à agir comme vous le faites nous en sortons grandis, crédibles et plus soudés que jamais !
« NOUS CONSTRUIRONS ENSEMBLE L’AVENIR DE NOTRE PROFESSION »
Si vous rencontrez de grosses difficultés au travail, sous pression ou harcelé par vos supérieurs, pensez qu’il a été mis en place un numéro vert : 0800 40 10 62.
- 09/01 : vœux du député Denaja (fait par les collègues de Sète dans le calme avec obtention d’un rendez-vous pour l’intersyndicale le 13/01).
- 10/01: vœux de M Bouldoire (maire de Frontignan et président de la communauté d’agglomération de Thau) une délégation de pompiers est souhaitable sur place pour s’exprimer dans le calme.
- 13/01 : rdv avec M le député Denaja pour les membres de l’intersyndicale.
- 14/01 : vœux de Mme Mandroux maire de Montpellier à 18h30 la présence de l’ensemble des pompiers de Montpellier est souhaitable sur place pour s’exprimer dans le calme, à la nouvelle Mairie.
- 14/01 : rdv avec M Villaret maire de Le Pouget et Président de la Communauté de Communes de la Vallée de l'Hérault avec des représentants syndicaux
- 17/01 : vœux de M Gaudy (fils) maire de Florensac à 18h30, et bien sûr la présence d’un plus grand nombre de collègues venus de tout le département est souhaitée.
- 24/01 : rencontre avec le député Roig du Caylar
- 28 ou 29/01: CASDIS au SDIS où la présence d’un plus grand nombre de collègues venus de tout le département est souhaitée.
- 03/02 : M Vézinhet sera fait chevalier de la légion d’honneur à Pierres vives et il conviendra de lui rendre honneur avec une mobilisation sans précédent !!!
Consignes pour la période de grève :
- Concernant les notifications de maintien en service, elles ont pour but de certifier qu’on a pris connaissance que l’on est maintenu en activité, par conséquent il faut que les présents à la garde la signent mais uniquement ce papier et rien d’autre. Il est laissé le soin aux agents de décider s’il faut conserver les inscriptions sur les camions ou non tout en précisant que nous n’avons que ce moyen pour faire connaître notre mouvement.
- Pour les formateurs consigne de ne pas se présenter aux formations, par contre il est conseillé aux stagiaires qui ont une convocation de l’honorer.
- Pour la réunion du 6 janvier nous préférons que les collègues s’abstiennent de venir au SDIS car suite au mouvement du 19 la direction nous a reproché de travailler sous pression, voyons si sans pression la situation évolue plus favorablement.
Revendications :
- Réforme de la filière : nominations de tous les agents pouvant y prétendre pendant la période transitoire, avec la mise en place de l’échéancier.
- Temps de travail : on maintient notre requête qui consiste à avoir une première avancée dès le 1er février 2014 celle-ci permettrait d’être délestés de 16 nuits afin de prendre le temps de sonder le personnel pour mettre en place le régime de travail définitif de l’Hérault.
Cette mesure équivaut à faire 74 gardes de 24h plus 16 gardes de 12h pour un total de 1968h donc une baisse de 192h de notre temps de travail et une équivalence qui passe de 17,85 a? 19,59. Il s’agit bien d’une mesure transitoire !
Au cours de notre réunion, le syndicat Avenir Secours est venu participer pour nous exprimer leur position. Tout comme nous ils dénoncent le management hégémonique de notre directeur et la rupture du dialogue social tout en déplorant que la situation n’ait fait que s’empirer malgré la sortie d’un audit désastreux. Ils ne sont pas opposés à la nomination de l’ensemble du personnel concerné par la réforme et à la baisse de notre temps de travail en injectant du 12h immédiatement.
L’ensemble des syndicats prévoit des mouvements forts et stratégiques qui vous seront communiqués rapidement donc restez mobilisés nous aurons besoin de tout le monde !
Nous appelons au rassemblement le lundi 16 décembre pour une marche sur le conseil général pour l’application de la réforme de la filière et les propositions du temps de travail.
D'un commun accord avec les autonomes, nous les accompagnons pour la dépose symbolique de cadeaux ( pour eux les 550 h, le snspp demande à ne pas oublier le refonte, plus de 100 agents risquent de faire cadeau de leur grade… Merci qui ???)
RDV A LA PAILLADE A 8h30
RDV A 14 H POUR L ASSEMBLEE GENERALE A ST JEAN.
VENEZ NOMBREUX IL EN VA DE NOTRE RESPONSABILITÉ À TOUS.
DERNIERE MINUTE, A DIFFUSER TRES LARGEMENT
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FLASH-INFO
Saint-Laurent Blangy, le 3 juillet 2013
Ce Mercredi 3 Juillet 2013 s’est tenue la séance plénière du Conseil Supérieur de la Fonction Publique Territoriale. Un des points à l’ordre du jour concernait le temps de travail chez les sapeurs-pompiers professionnels. Etaient présents pour la CFTC, Jacques VANNET (titulaire), Carole COMBEFREYROUX et Frédéric MONCHY y siégeant en qualité d’experts pour le SNSPP/PATS CFTC.
Après la lecture des déclarations liminaires, le représentant de la CGT et le représentant de la CFDT ont exprimé leur volonté de voir disparaitre la garde de 24 heures. Chose surprenante, nous avons assisté à un retournement de veste de la part des représentants FA. En effet, lors de la réunion des formations spécialisées n°3 et 4 du lundi 1er juillet, le représentant des Autonomes se positionnait en leader parmi les détracteurs de la garde de 24 heures. Que s’est-il donc passé ?
Quoiqu’il en soit, une bonne partie des amendements proposés par ces mêmes organisations syndicales a été jugée irrecevable, parce que non conforme.
Nous avons, pour notre part, rappelé à quel point nous déplorons qu’un sujet aussi important soit jeté dans la mélée sans laisser la place au temps pourtant nécessaire du dialogue social. Nous avons renouveler notre demande de retrait de ce projet de décret qui ne correspond pas aux attentes des sapeurs-pompiers et, surtout, qui va priver la population d’un service d’urgence de proximité.
Le Conseil Supèrieur de la Fonction Publique Territoriale a au final rendu un avis défavorable au projet.
La CFTC FAE se félicite de cette suppression qui était l’une de nos revendications constantes, mais cette suppression ne doit pas être un solde pour tout compte.
La ministre M. LEBRANCHU doit satisfaire aussi nos revendications salariales, d’amélioration de carrière et ne pas attaquer nos régimes de retraite.
• L'adhésion au SNSPP-PATS inclut une assistance juridique spécialisée et l'abonnement au magazine trimestriel Pleins Feux.